Le bonheur se commercialise t-il ?

Le bonheur se commercialise t-il ?

Michel BLAY (directeur de recherche au CNRS) / Anne YANNIC (DG Club Méditerranée France Belgique)

Pour A. YANNIC, une entreprise peut contribuer à atteindre « les bonheurs ». Le Club Méd. existe depuis 60ans. Il a été fondé en 1950 par un belge d’ANVERS sous forme associative. Puis en 1965, il est devenu une entreprise. Cette entreprise est là pour donner des moments de bonheur.

M. BLAY affirme que cette question n’a aucun sens car la définition du bonheur est différente selon les personnes. Pour certains, ce sera le pouvoir, d’autre la richesse, les plaisirs… mais ces bonheurs ne durent pas.

Le souverain Bien est associé à la recherche de

la Vérité

(la philosophie). On n’y arrive parfois jamais mais on acquiert des connaissances et de la liberté.

Anne YANNIC souligne qu’avant les pubs du Club Méd. avaient un coté plus terrestre et matérialiste â installation et bouffe. Aujourd’hui, la publicité nous parle du bonheur en famille.

M. BLAY se demande si le Club Méd. n’existe  pas car la société a des maux. En poussant le raisonnement, il se demande si le Club Méd. N’est pas un des symptômes du malheur social ? Le bonheur peut-il être un vecteur de croissance ? Le bonheur doit vivre en dehors de la marchandisation. La liberté est la condition du bonheur avec la connaissance.

« L’argent ne fait pas le bonheur ».

Le Club Méd. Et autres entreprises du même type sont des artefacts c'est-à-dire un lieu d’illusion de plaisirs. Le bonheur est ici et maintenant. Il n’ y a de bonheur que partagé.

â chemin de recherche de

la Vérité.

PIB : Petit Instant de Bonheur.

«  Je suis riche des biens dont je sais me passer »