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Les news de gilles
25 mars 2010

Retraite et volonté

Une nouvelle fois, on nous annonce que les régimes de retraites doivent être réformés. C’est donc que les réformes précédentes n’ont pas porté leurs fruits. La durée de cotisation dans le public a été alignée sur celle du privé, les régimes spéciaux ont été réformés…D’où l’idée de faire cotiser plus longtemps les actifs pour équilibrer le régime.

Une estimation de Conseil d’Orientation des Retraites considère que le déficit en 2050 serait de 1,7% du PIB. Sachant que le PIB devrait passer de 1950 Milliards d’€uros à 3900 Milliards en 2050, cela signifie que le déficit serait d’un peu plus de 66 Milliards d’€uros, ce que le gouvernement arrondit à 100 Milliards en faisant comme si il s’agissait d’un déficit d’aujourd’hui alors que c’est une projection à 2050 dans un contexte économique différent tant en terme de PIB, d’emploi que de productivité du travail etc…

Le patronat et le gouvernement ont décidé de ne pas consacrer un centime au profit de la protection sociale sur les milliards de PIB à venir.

Avec un minimum de volonté politique, il serait facile de trouver les financements nécessaires au déficit des retraites mais aussi au relèvement des pensions. Il s’agit bien de faire un autre choix de société, en la rendant plus solidaires ave une autre conception du partage des richesses créées.

Faire passer des choix politiques pour des phénomènes naturels et inéluctables est un moyen fort utilisé par les libéraux pour continuer à servir les plus riches.

Assureurs et banquiers pour améliorer leurs résultats, servir davantage de dividendes à leurs actionnaires ont fait le choix d’un développement en grand des produits d’assurance santé et retraite. Pour que ça marche, il faut créer le besoin…rien de tel qu’une poursuite de la dégradation des pensions pour la retraite et des remboursements pour l’Assurance Maladie.

La solidarité nationale doit se limiter à fournir le minimum, le complément devant provenir des protections individuelles.

La racine des difficultés vient du partage des richesses. Il faut revenir à un partage des richesses qui favorise l’économie réelle, l’emploi, les salaires. Plutôt que de laisser des jeunes à la porte des entreprises, il faut embaucher,  ne pas reculer l’âge de retraite. Les conditions de travail y gagneront, car le stress baissera avec plus d’emplois.

Avec plus de pouvoir d’achat, la consommation sera stimulée, les ressources des régimes sociaux seront plus importantes, la vie sera meilleure, moins anxiogène.

On a vu où cela menait d’accumuler des capitaux sur les marchés financiers en cherchant les taux de rentabilité les plus forts.

Il n’y a pas de fatalité, faisons vouloir une autre logique, celle de la satisfaction des besoins humains et des besoins sociaux.

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